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3 jours de Zugdidi sur la route en construction jusqu’en Svanétie (4 au 6 août 2011) Jour 1 : (37km de plat jusqu’à Jivari)
Pour le 260km entre Tbilissi et Zugdidi, nous passons une journée dans le train – trains et rails de l’époque soviétique qu’on fait survivre comme on peut obligent – mais ça fait partie du voyage : bavardage avec les passagers (pour Monique qui parle russe), vendeur de boisson, glace, khatchapuri et autres gourmandises montent et redescendent à chaque gare, ça fait de l’animation. Jour 2 : (75km et pas mal de montée jusqu’à un peu avant Lakhamula)
D’abord, il fait beau et la route est superbe. Toute la matinée on longe le réservoir de l’Inguri, un temps le plus haut barrage voûte du monde
(voir ICI). Nous passons quelques tombes isolées, parait-il des victimes d’accidents de la route, mangeons notre premier « vrai » khatchapuri tout frais, tout bon dans une auberge toute récente où on nous montre fièrement les amphores enterrées pour le vin. Un peu après la fin du lac, nous achetons du pain et faisons une bonne pause midi. Ensuite, nous rencontrons les premiers éboulements et chantiers de la route et son lot d’engins et de camions. A un endroit, il faut atteindre à cause d’un dynamitage en cours, et l’équipe de chantier (presque exclusivement des turcs) nous offre le thé, pastèque, omelette, … bref, c’est une bonne surprise. Mais le soir approche, et la route chemine dans une pente assez raide, pas grand-chose pour camper. Les seuls replats sont habités. Nous demandons dans un hameau en contre-bas à deux jeunes filles si on pouvait mettre notre « palatka » (tente), et elles insistent tout de suite qu’on dorme chez elles --- maman est d’accord mais il faudra aussi appeler papa ; d’accord aussi. Nous parlons (un peu en anglais) avec les enfants qui font des études --- à Tbilissi pour les plus grands. La grande nous sert d’abord un café et plus tard une soupe. Le père rentre tard, et nous avons droit à notre première « supra » avec du vin maison (un peu oxydé --- pas surprenant vu qu’il est stocké dans des bouteilles en plastique à peine fermées). Il insiste pour nous remplir le verre au moins 4 fois (heureusement il nous ne demande pas de le vider entretemps), il parait que c’est obligatoire, ensuite il m’a permis de remplir seulement son verre à lui, mais c’est moi qui devait le faire, on ne boit pas dans son coin ; et chaque fois en tant que « maître de cérémonie » (tamada) il prononce un toast, et nous reprenons la fin, « za mir » , « à la paix », c’est ainsi qu’on trinque en russe.
Pour dormir nous montons finalement la tente, ça arrange tout le monde. Jour 3 : (juste env. 40km et un peu de montée jusqu’à Mazeri à 1600m)
La journée commence poussiéreuse, comme la veille. Le chantier bat son plein. Après peu de temps, nous passons à Lhakamula, un gros bourg avec une très grande école. Puis, la vallée, jusqu’à la assez encaissée, commence à s’ouvrir petit à petit, puis vers la fin de la matinée, nous apercevons les premiers sommets enneigés. Pour la pause midi, nous nous éloignons de la route et du chantier en nous enfonçant dans la vallée de la Becha qui mène à Mazeri au pied du Mont Ushba, un peu dans l’idée d’y passer une nuit. Mais nous n’avons plus bcp de vivres, donc décidons de continuer sur Mestia directe. Mais à l’arrivée sur la grande route, il y a un panneau indiquant un hôtel Ushba à 7km, les policiers nous confirment que c’est bien ouvert, puis quelqu’un passe et nous réserve une place. Nous remontons donc les 7km de piste par la chaleur de début d’après-midi. Mazeri est un très joli village entouré d’alpages et de rhododendrons. Il y a beaucoup de camions qui font des allers-venus, probablement en lien avec le chantier, mais on ne saura jamais vraiment. Quelques idées reçues, celles entendues avant, et celles qu’on s’est faites nous-mêmes :
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