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Jour 20 : Tashigong - Num (25 oct) Ce sera encore une longue journée, surtout pour les porteurs. Nous nous levons vers 5h30, le soleil arrive vers 6h15, et nous partons vers 7h30. Il ne fait plus froid maintenant, au contraire, et nous allons descendre encore bien plus bas. J’aurais dû changer d’habits. A partir de maintenant, nous passons essentiellement à travers des paysages cultivés. Des maisons éparpillées partout, entourées de champs de millet, cucurbitacées (les chaillottes, des cucurbitacées épineux en forme de poire que nous avons souvent mangés) et des sortes de « oiseaux du paradis » (strelitzia), puis dans la forêt (qui se fait plutôt rare) des orchidées arboricoles, d’abord quelques-uns, puis tout pleins (difficiles à photographier car bien à l’ombre). Il y a aussi partout (surtout à l’ombre d’ailleurs) des plantes médicinales à feuilles lancéolées. Nous apprenons que c’est la saison de récolte (photos) et que ce serait pour cette raison que nous ne trouvons pas de porteurs. En faisant un peu attention, je vois maintenant que ça grouille de monde aux endroits où il y a ces plantes. Le bruit strident des grillons est parfois presque insupportable tellement il y en a. On entend aussi des oiseaux bruyants. Philippe dit que c’est des perruches. Mais j’ai seulement vu des pies – les perruches n’ont pas voulu se montrer. Juste après le départ nous passons une première école ou le maitre attend ses élèves pour 10h, puis une deuxième vers 10h à Texida qui a l’air presque déserte (à env 2000m, pas à l’endroit indiqué sur la carte). Les gens ont beaucoup changé depuis deux jours, dès la descente après Kongma, c’est majoritairement des hindous. Bien sûr, nous nous arrêtons presque toujours dans des maisons sherpa. Juste après Texida, nous rencontrons les premiers champs de riz, encore sur pied, puis récolté, puis déjà de nouveau irrigué et en train de repousser. Nous faisons midi un peu plus bas (entre 16 et 1700m). Il fait chaud. Génial, il y a un robinet avec un tuyau pour se mouiller ! Les gars s’y précipitent pour faire un brin de lavage. Quand je m’y mets, l’eau s’arrête, apparemment, je n’y ai pas droit. Tant pis. Sous la maison il y a un champ de cannes à sucre. Et on commence à rentrer de nouveau dans la « vraie » civilisation. Il y a des poubelles (même si la gestion d’ordures laisse encore un peu à désirer), des grands panneaux solaires, … Puis les chiens sont toujours aussi mal traités, même s’il faut bien admettre qu’ils n’ont pas l’air de comprendre autre chose que les coups de pieds ou de pierre. Apres la pause midi nous plongeons direct vers la rivière Arun et la végétation devient de plus en plus opulente. Nous passons dans des bambous géants puis dans un petit hameau entouré de bananiers et de roses de noël trop mignon (photos). Les maisons blanches avec le pied teinté en rouge brique, cela correspond exactement à mes souvenirs de la vallée d’Arun de notre premier voyage au Népal. Ici, la rivière (900m alti, 800gps n’a rien de ce fleuve large et lent dont je me souviens (et que nous avons traversé bien plus bas, et en décembre). L’eau est toujours aussi terreuse, mais plutôt turbulente, et nous nous disons que du rafting ca déménagerait pas mal par ici. Puis une longue remontée bien raide vers Num (1550m gps). Les premiers mettent a peine plus d’une heure. Faut dire qu’ils sont motivés car des bières fraiches nous attendent. Les porteurs arrivent bien après la tombée de la nuit, c’est dur pour eux. Num est une vraie petite ville –agréablement bruyante - avec des shops, des artisans de toutes sortent, des militaires, …. On se sentirait presque en vacances. Il y a dû y avoir l’électricité par ici, mais aujourd’hui, a l’entrée du village, les fils trainent par terre. Dommage. |
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