|
Jour 18 : Yangri Kharka - Dobato (23 oct) A 6h au réveil, il fait grand beau. Quand nous partons le soleil arrive au fond de la vallée. Le pont pour passer rive droite est juste en aval du lodge. Cette « forêt pluviale » qui maintenant est par moment assez ouverte est magnifique (mais moins magique, moins austère) sous le soleil. Je n’arrête pas de photographier les rhododendrons plein de mousse, sapins, la mousse verte fluo, une chouette de l’autre cote de la rivière (elle est petite sur la photo), fleures, …. En particulier, un buisson qu’avec Bernard nous identifions comme « une sorte d’épine-vinette ». Les baies bleu métallique me résistent car elles sont tellement brillantes que toutes les photos sont brulées ou noires. Juste avant la pause midi, nous passons dans une forêt d’érables (les feuilles toutes rouges sont éparpillées par terre) et de rhododendrons couverts de mousse. C’est magique mais bien sûr, ça manque encore de lumière. Puis juste après la pause midi nous croisons un rhododendron en fleurs, le seul que je vois pendant tout le séjour au Népal ; il doit s’agir d’un individu un peu déboussolé, sinon ce ne serait pas possible. Nous descendons le long de la rivière en restant très proche jusqu'à la pause midi que nous faisons vers l’altitude de 3350m pas loin d’une sorte de grotte. Il y a de l’eau juste à côté ou les gars installent leur cuisine. Jusqu'à là il faisait soleil. A ce moment, la brume commence à envahir d’abord les montagnes puis nous aussi, et quand nous partons après la pause midi, il se met à pleuvoir. Puis cela grimpe droit dans la pente pendant encore à peu près une heure (de souvenir, p. e. un peu plus, ou un peu moins). Nous arrivons à Dobato (3850m), un lodge isolé. On a une vue bien dégagée sur des sommets (sans nom) tout proches saupoudrés de neige fraiche et des forêts de rhododendrons buissonnants aussi loin qu’on puisse voir ; les hauts sommets enneigés au nord (d’où nous venons) sont dans les nuages ce soir. Pour ne pas changer encore, la journée se termine sous des giboulées de neige (aujourd’hui c’est très court, et la neige ne tient pas). Et j’arrive à mettre mes affaires au sec juste à temps. Encore une fois, la couverture de survie est bien utile sur ce type de terrain bien détrempé. La nuit sera étoilée. Mais à ces altitudes plus clémentes, au moins, il ne fait plus trop froid. En fin d’après-midi, nous voyons de jolis petits oiseaux noirs à bec fin et court (je dirais des « black redstart » après consultation du livre des oiseaux) plus ramassé qu’un rouge-gorge, poitrine plus pâle, le dos et la tête bien noirs. Pas assez de lumière pour une photo, pourtant la bestiole aurait été plutôt coopérative. |
|
|
|
|
|
|
| |||||||
|
|
|
|
|
|
| |||||||
|
|
|
|
|
|
| |||||||
|
|
|
|
|
|
|
28 Images | SG | Create web photo albums with Jalbum | Chameleon skin | Help |