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Jour 8 : acclimatation a Kare (13 oct) Jour de repos et d’acclimatation, il me fallait bien ça. A 5h, je me fais réveiller par un bruit que j’identifiais comme un bruit d’oie. Mais non ce sont des tétras tibétains (j’ai trouvé dans les bouquins plus tard) qui gambadent entre les camps et n’ont pas peur du tout. Lapka me dit qu’eux ils ne les mangent pas. Donc ils ne sont vraiment pas sauvages. La journée est magnifique, ciel radieux, petit déjeuner à 8h dehors au soleil. C’est la première fois qu’il fait si beau. On voit des groupes qui arrivent au sommet (merci Murielle pour les jumelles). Dans la matinée nous faisons un peu de lavage au soleil puis nous apprenons à utiliser le jumar et le descendeur (je connais le descendeur mais je n’avais jamais utilisé un jumar ; c’est archi-simple). La vue est magnifique. J’aime surtout un petit sommet mineur (appelé (1) sur la carte—à venir -- qui est plâtré et strié à souhait avec des stalactites de glace énormes qu’on voit très bien aux jumelles (photos ?). Dans l’après-midi, quelques-uns montent sur la crête au-dessus du camp car du petit sommet on a une vue bien plus étendu. Mais c’est un peu bête, les nuages commencent à envahir le ciel, heureusement dans une sorte de va-et-vient permanent de sorte qu’on a des vues partielles différentes à chaque instant. La montée se passe bien plus facilement pour moi que la veille (ouf, l’acclimatation commence à se faire). Dans la montée je trouve aussi des tapis entiers de mini-edelweiss et des énormes delphiniums bleus. Les sommets qu’on aperçoit du point culminant (pour la plupart, on les voit tout le long du chemin) : je les appelle (2) et (3) sur la carte, le (3) doit être le peak 41 (quel nom poétique). Le (3) est bien pris dans les nuages et refuse de se montrer complètement. Il est étonnant par contre de comparer les glaciers dessinés sur la carte à la réalité sur le terrain. Comme partout, ils ont énormément fondus. Et effectivement, là où la carte montre l’énorme lac Sabai Tsho, il n’y a pas de lac. C’est peut-être bien celui-ci qui a du se rompre (à se faire confirmer quand même). Nous allons quitter maintenant les espagnols avec qui nous avons fait un bon bout de chemin et avec qui j’ai souvent rigolé le soir ; heureusement ils étaient là, les nôtres allaient se coucher après la fin du repas (7h1/2 c’est très tôt pour moi, autant plus qu’on ne se levait même pas tôt). Ils attendent le retour de leur guide parti pour conduire à Lukla un voleur d’affaires dans les tentes (le vol a eu lieu à Tagnag ; il parait quand-même que malgré toute l’invasion touristique, cela reste très rare, au moins en montagne). |
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