… ou devrais-je dire ballade et balade ? Le samedi soir on chante à la Cordée des chants venus de tout à fait ailleurs, dans la nuit il y a un super orage, et le dimanche matin on part dans le brouillard … qui a un peu de mal à se dissoudre, on se croirait à l’automne. Mais finalement, la chaleur aidant, le grand beau temps revient. Le chemin en boucle qui passe sous l’Aiguille du Plat de la Selle ne s’embarrasse pas de détour, mais il vient d’être refait, il est très confortable, ça monte tout seul. En haut de la boucle on vient de sortir du brouillard, et il faudra y replonger de suite ? non, on préfère crapahuter un peu en direction de l’Aiguille du Plat de la Selle, il y a des cairns … en fait un peu partout, mais ça monte assez bien, même en baskets ; et vers la fin on trouve un peu de neige et avec nos mini crampons « forestiers » c’est parfait. Puis le brouillard disparait au fur et à mesure qu’on s’y approche. On passe par un petit hameau, Champébran, juste au-dessus de la route de la Bérarde, dont j’ignorais l’existence, c’est un coin bucolique et toutes les maisons ont été retapées, et même joliment.
Mais ce n’est pas encore fini ici, on descend au Vénéon, puis on remonte au refuge de l’Alpe du Pin (sympathique petit refuge, 16 places en une pièce unique), puis redescente le long de la Cascade de la Froide Pisse (impressionnante, la quantité d’eau) vers le Vénéon (aussi bouillonnant comme jamais) et remontée encore vers St Christophe. Le GPS a presque 2200m au compteur (et la trace enregistrée confirme le chiffre).