… ce qui fait complètement oublier qu’on a pris un but. Weekend du 1er mai, merci les copains d’être venus me prendre « a la descente de l’avion » (presque) pour ne pas louper ce beau weekend. Du coup, je n’ai pas mon GPS, et Philippe enregistre les points par unité de temps, donc bcp moins de points dans les descentes (ça fait perdre des km).
C’est vers minuit qu’on arrive au Pont St Charles où il n’y a guère neigé à 2000 (contrairement à Grenoble où la neige est tombée très bas). Le matin, on part sur le sentier d’été sur un quart d’heure, avant de plonger dans les gorges encore remplies de neige. Petit à petit la quantité de neige fraiche augmente, et au niveau du refuge de Prariond on trouve une belle trace (de ceux partis du refuge) … et on attrape le gros du troupeau un peu plus loin. Denis trouve qu’on traine, donc il prend un petit supplément de poudreuse, moi je suis juste derrière les premiers. Quand ils attaquent la traversée vers le col à l’endroit le plus raid, je me dis « je ne passerais pas là », et je suggère à 2 jeunots qui me doublent à ce moment de plutôt partir à droite où c’est moins raid, et de préférence bien à droite où il y a moins de neige et pas de corniche surplombante. Mais c’est à ce moment que le premier déclenche une (petite) plaque et part avec … maintenant tout le monde entend des « ouf ». On s’arrêtera là. Du point de vue de la neige on ne perd rien, elle est mauvaise là-haut et géniale ici, et jusqu’en bas … au niveau du refuge on remonte par les Plates du Valonnet pour plonger directement sur le parking, toute la pente est encore enneigée, mais la neige est moins bonne.
La dernière fois qu’on est venu ici , c’était juste une semaine plus tard (donc plus de ski hors-piste), mais bien plus déneigé et bien plus chaud.