Il fait grand beau aussi loin qu’on puisse voir, nous profitons donc des derniers jours de vacances (et de poudreuse) pour dégourdir un peu les jambes en partant de Champagny-le-Haut. Le refuge est plein, mais il reste la voiture et les refuges d’hiver.
Le premier jour nous montons a la Becca Motta qui n’est même pas encore tracée après le refuge, et il y en a pas mal de la neige encore plutôt légère … Heureusement, il y a des jeunes coureurs (avec un fiston de 13 ans) qui nous suivent et nous attrapent un peu après le col – ou la neige est moins profonde et un peu croutée, mais pas vraiment plus facile à tracer. Nous descendons tout dans la poudreuse, presque d’une traite jusqu’à la voiture, c’est très bon, même en bas, juste dans la forêt il y a un petit moment pénible a passer. Du coup, nous avons le droit à un resto … mais ensuite il faut remonter les 900m jusqu’au refuge … ce qui se passe mieux que je ne l’aurais cru, en 2h on y est. Il n’y a personne d’autre et il est dur à chauffer. La salle trop grande, le poêle trop petit mais à part cela, il est très bien
… nous payons la facture pour la veille le jour suivant, nous ne partons pas très tôt et n’avançons pas bien vite ; de toute façon il y a du monde pour le Grd Bec … les premiers arrivent au refuge vers 7h30 déjà, puis ça défile. Nous montons donc bien comme prévu au Col de Volnay, où il n’y a personne, et qui est un peu plus bas, ce qui nous permet de descendre avant la foule et profiter encore d’un peu de poudre dans la face nord (les 150 personnes du dimanche ont dû skier sur de la piste à la fin). En bas à Laisonnay sur les pistes de fond nous faisons une bonne pause pour remonter en face au refuge de Plaisance – où nous apercevons 2 personnes qui peinent à monter. Mais pour nous ce sera trop tard, il fait trop chaud et ca dégouline partout, mais un garde du parc rentrant d’une rando nous donne un excellent tuyau pour le lendemain … et nous avons gagné un repas au resto ( : --- et une nuit dans la voiture ) :
Nous partons donc très tôt pour refaire nos 5km de ski de fond puis monter au refuge de Plaisance dans les traces gelées des skieurs hors-pistes de la Plagne, ce qui est un peu galère. Ceux qui sont montées la veille partent juste du refuge quand nous y arrivons. Il est magnifique et il y fait bien chaud, nous faisons donc une petite pause pour nous faire un thé et nous laisser faire un peu de trace par les camarades, nous les attraperons bien assez vite … ce qui est le cas. Nous montons dans une alternance d’endroit encore bien poudreux et croutés, de petits changements d’exposition suffisent pour passer de l’un à l’autre. Une fois en haut, les autres redescendent du même cote en espérant de trouver un peu de poudre, et nous suivons les conseils du garde et passons de l’autre cote ; nous aurons donc pas vu un seul skieur hors-piste. De l’autre côté, la neige est un peu changeante sur les tous premiers mètres, puis c’est essentiellement de la transformée facile …. Au moins jusqu’au refuge, ensuite c’est une longue traversée (bien descendante) sous des pentes déjà bien au soleil qui n’inspirent pas une confiance folle, pourtant c’est encore assez tôt.