Nous montons en voiture jusqu’au-dessus du Monal et pas la moindre neige en vue. On aurait pu (dû ?) monter un peu plus haut, mais nous n’avons pas osé. Pour le camping, l’endroit est idéal car nous avons le soleil jusqu’au dernier rayon, et après l’averse de l’après-midi que nous avons laissé passer à Ste Foy, il nous a bien fait l’honneur de sa présence. Philippe vient nous rejoindre dans la nuit. Rebelote, il pleut de nouveau un bon coup juste une heure avant le réveil. Cette fois, nous partons en baskets car la neige est loin. C’est un bon plan. Nous mettons nos chaussures au Plan (et c’est là que nous déchaussons a la descente) et nous chaussons les skis au bout de la plaine. Dans la partie raide, nous avons une confiance moyenne dans la neige qui enfonce pas mal par endroit. Personne d’autre monte de notre côté, mais tout un groupe est monté du côté italien. Encore une fois, nous arrivons au sommet juste avant qu’il soit enveloppé par le brouillard. Nous préservons par contre toujours suffisamment de visibilité pour skier. La neige est seulement bonne tout en haut sur le plateau et tout en bas dans les bandes de névé, ailleurs c’est entre moyen et assez pourrie profond. Mais c’est une jolie course sauvage.
A peine fini le café, il se met à pleuvoir. Nous emballons donc tout pour nous mettre à l’abri quelque part autour d’un jus, par exemple, à Val d’ Isère. Mais c’est pire que l’année précédente, RIEN n’est ouvert, même on suivant toutes les pistes données par les uns et les autres (en particulier, les gendarmes s’avèrent pas très au fait). On se rabat sur la pétanque tout terrain, d’abord au Fornet, puis au Pont St Charles, et finalement on s’amuse pas mal avec ca.