C’est fois-ci c’est Xavier qui nous fait l’honneur.
Samedi nous sommes les seules à partir du Désert en Valjouffrey pour une course encore à déterminer en route. Nous mettons les skis à peine sortis du village mais globalement il y a bien moins de neige qu’en Belledonne et les pentes au soleil sont un désastre. Quand nous arrivons sous la montée du Grand Vallon, nous décidons que nous avons fait assez de plat maintenant, le passage critique à côté de la cascade n’a pas l’air trop long ni trop critique. Et effectivement ça passe, avec ou sans crampons, chacun selon sa conscience. Puis après le passage, la pente s’adoucit, et avec un peu de persévérance dans un second passage un peu raid et étroit, ça passe jusqu’en haut sans les couteaux. Notre but est une vague bosse sous l’Aiguille des Arias --- la trace GPS ne me parait d’ailleurs pas correct, nous nous arrêtons au point le plus haut avant la partie rocheuse --- le couloir n’est pas en condition. Le début de la descente est en neige pas encore transformée, mais déjà un peu lourde (pour moi), ensuite c’est de la transformée, c’est tout sympa. Même le plat en bas n’est pas affreux.

Dimanche Nous passons la nuit à Champo, nous sommes donc sur place pour la Grande Autane. Là-bas il y a encore bien moins de neige, et plus tellement d’options pour skier. Cette course est un choix judicieux car nous partons encore skis aux pieds du parking. Au petit matin il fait presque gris, mais les nuages se dissipent rapidement. Par contre, toute la partie sur la crête est dépourvue de neige, et il faut monter à pied – ce qui est plutôt confortable d’ailleurs. Nous descendons par le couloir, bien est, donc sauf tout en haut, bien transformé et déjà bien adouci par le soleil. C’est raid, mais finalement ça se descend plutôt bien. La neige est juste à point. Juste avant nous il y en a même un qui descend en télémark, il m’impressionne. Dans la forêt, après quelques errements, nous trouvons l’option permettant de descendre sans déchausser.