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Il fait un temps magnifique au-dessus d’environ 900m. Nous partons un peu avant l’arrivée du soleil avec une neige bien gelée dure. On se serait peut-être moins embêtés avec les couteaux dans le bas où l’itinéraire suit le chemin ; au-dessus le soleil est déjà sortie et la neige bien meilleur. Pour une fois, nous ne sommes pas seules, loin de là même ; bcp d’autres ont choisi cette course pas loin de Grenoble, bien orientée par rapport au soleil, avec une belle pente sans longueurs … Mais je me traine un peu et quand j’arrive sous le couloir final, les autres en redescendent déjà, et me disent que ce n’est pas skiant --- je soupçonne quand même qu’il aurait juste fallu attendre une demi-heure de plus, et tous ceux qui montaient encore bien après nous avaient p.-e. bien des meilleurs conditions à la descente. Pour nous c’était bien, avec de la neige qui « a du mordant » ; dans la partie haute j’ai trouvé quelques rares raidillons bien exposés avec un peu de moquette, puis plus cool dans la partie intermédiaire après le piquenique au soleil.
C’est dans la partie basse que cela se corse. Simplement reprendre le chemin et retraverser tous les arbres couchés qu’on a eus a la montée ? non, plutôt pas ! Au printemps, on descend d’habitude directe dans la creux sur l’avalanche, mais là elle n’est pas encore passée et ce n’est pas très engageant par là. Sur la carte, Xa voit une trouée dans la forêt, un peu plus loin, à gauche du torrent, et on plus, on dirait qu’il y a des traces et le terrain est plutôt engageant. Mais bon, les traces se perdent vite (en fait, des traces de descente qui reviennent plutôt vers la descente standard) et le terrain se raidit, la forêt se densifie, mais pendant un bon moment, ça passe plutôt bien. Puis ça se corse. Il faut éviter puis traverser des torrents avec des bords raids, presque vertical. D’abord on tricote comme on peut, puis on déchausse, et un moment on se demande si on va s’en sortir par là … mais d’un coup le terrain s’adoucit de nouveau, et le gps nous annonce qu’on est à 100m de la route, ouf, sauvé, et une fois à la voiture, tout le monde rigole. Mais avec cette histoire, on n’a pas du tout gagné du temps par rapport à la descente standard, et il faut quand même une petite bière pour nous réconforter, puis une petite heure pour rentrer, ensuite il est déjà largement le temps de se préparer pour la soirée « nouvel an russe ». Ce sera bien sympa, la prestation de notre petite chorale russe est appréciée – mais la chanteuse et la violoniste qui animent le reste de la soirée sont objectivement bien plus intéressantes. Comme promis, Olga nous a présenté son nouveau costume qu’elle portera pour le carnaval de Venise, c’est « l’oiseau de feu » qui est magnifique et tout fait par elle-même. |
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