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Jour 4 : Holmavik - Ondverdarnes (10 juin) Après un long et copieux petit déjeuner, il est temps que je reparte vers le sud, tandis que Melissa continue vers l’est. C’était vraiment chouette avec cette fille sympathique, prête à n’importe quoi à n’importe quelle heure et avec qui on peut parler de tout – en rigolant ou autrement. Je ne reprends pas la 61 qui part tout de suite à l’ouest et qui me ferait refaire un bout de route de l’aller, mais je prends la 68 sur la côte est pour rejoindre la 1 à Budardalur. Cette côte-là est un peu plus monotone je trouve, en tout cas, c’est plus plat, plus vert, plus habité. Je cours encore un peu après les eiders mais c’est à désespérer. Sinon, cette côte offre tout de même des belles vues sur la mer (assez sauvage, il fait toujours froid et venteux). Il y a eu des moutons un peu partout, même aux endroits impossible, mais ici il y en a encore bien plus, je ne me souviens pas qu’on en aurait vu tant lors de notre premier voyage en Islande. Apres Budardalur je prends la route … (non goudronnée) pour Stykkisholmar. C’est long, au début un peu monotone – c’est là que je rencontre un couple de marcheurs avec des remorques a roulottes comme les cyclistes et qui me disent qu’ils font le tour de l’Islande a pieds ; je leur souhaite bon courage, mais il y en aura des km ! Puis le paysage devient plus volcanique, noir et rouge et un peu de forêt, c’est beau. Je décide de ne pas aller à Stykkisholmar, je veux dormir tout à l’ouest où le ciel a l’air plus dégagé. Dans le « Lonely », ils parlent d’une belle ballade juste à l’intersection entre la 56 et la 57 (flambant neuve) que je ne trouve pas ; ils disent qu’il faut prendre la 56 sur 1km, mais je pense que c’est bien plus, et la route qui part vers le lac est plutôt un vague chemin, non numéroté, auquel je n’ai pas droit avec ma voiture. Je prends donc la 558 qui traverse les champs de lave de Berserkjahraun ; j’y suis toute seule et c’est encore très beau, très découpé et je retrouve la mousse profonde et élastique de l’autre jour. Tout au début il y a un petit cratère qui vaudra surement la peine qu’on y grimpe. Je décide le faire au retour, mais il n’y aura pas de retour, la 558 permet de rejoindre la nationale un peu plus loin. Je file vers l’ouest sans trop m’arrêter. Il y a quelques petites villes, c’est bien plus habité qu’au nord. Il n’y a plus de canards, plus de cygnes, mais il y a toujours plein d’oiseaux : il suffit d’attendre un peu dans un coin et ils arrivent. Au bout de la presqu’ile il y a des vieux champs de lave bien noire avec de fleurs roses et deux phares couleur orange pétante, beaucoup de vent et sinon pas grand-chose. Il ne fait pas trop beau à ce moment, mais un français en California (exactement comme le nôtre) qui se balade en Island déjà depuis début mai me dit que la météo pour les jours à venir est bonne. Pour voir ces paysages de lave et de mer sous un meilleur jour et parce que c’est déjà tard, je décide de planter la tente dans un creux vaguement à l’abri du vent qui souffle en rafales. Pour le réchaud il n’y a guère d’autre solution que l’intérieur de la voiture. Au menu il y a une « chinese noodle soup » (des restes de Pierre, je pense) et un biscuit islandais à la cannelle (pas mauvais). Apres 10h, le Snaefellsjokull se dégage presque, puis de nouveau il s’enveloppe bien dans son nuage. Un peu de lecture de carte et de guide, quelques notes puis c’est encore presque minuit, il est temps de faire dodo. |
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