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Jour 2 : Latrabjarg - Isafjördur (8 juin) La nuit est calme, et au réveil il n’y a pas un nuage, juste un peu de vent, mais il ne fait pas froid. C’est une bonne surprise. La nuit a été un peu courte, le soleil a du se lever vers 2h. Vers 6h30, je prépare donc le petit dej en rusant avec une bouteille de gaz qui me résiste : céréales (de France), pain (islandais qui est bon) et peanuts butter (je ne sais pas comment elle met ce gigantesque pot dans son petit sac). Melissa trouve que ma tente est idéale pour deux, et c’est vrai tant qu’on peut laisser les affaires dehors (pour une personne c’est un palais). Les autres dorment encore quand nous partons ; d’ailleurs tout le monde semble vivre tard la nuit puis faire la grasse matinée, en fait l’heure importe peu, il fait jour tout le temps. C’est déconcertant, mais finalement bien pratique. Notre ballade nous emmène jusqu’au sommet du Latrabjarg (440m) en longeant la falaise et au retour nous passons par des petits lacs. Nous sommes seules toute la matinée, et il fait plutôt beau le matin, puis le ciel s’ennuage pas mal. A des rares exceptions près, les macareux ont disparus des falaises, (on en voit par contre voler tout en bas juste en dessus de la mer), mais les mouettes (surtout des fulmars d’après ce que j’ai vu dans les bouquins) les guillemots et surtout les pingouins torda sont toujours là, bien rangés par étages sur la falaise. Pour la descente nous quittons la falaise pour passer par les lacs (bien circulaires) que nous avons vus à la montée, et là, l’herbe laisse la place à la mousse : une mousse comme j’en ai encore jamais vu je crois, même en Islande : on y enfonce jusqu’à 10cm ou plus, mais elle est dense et a de la résistance ; c’est vraiment marrant de marcher là-dedans (bon pas très pratique). Entre les bouts de mousse, il y a aussi plein de coussins de fleurs : surtout les androsaces (coussins rouges)qu’on voit partout, les petites baies noires que je pense être des caramines, puis d’autres toutes petites fleurs rouges, plus étalées que pourraient être des azalées couchées). Au retour, nous passons à l’auberge de Breidavik, ou nous rencontrons un couple de français que Melissa connait déjà. Nous mangeons une bonne soupe avec des vraies asperges. Initialement, je voulais aller directement par le ferry a Snaefellsnes, mais finalement, je suis ici, il fait moins mauvais que prévu, et il faut voir cette côte sauvage et Isafjordur . Evidemment, c’est déjà tard (4h au moins), et il reste quelques km. La route après Patreksfjordur est très belle et sauvage, et la roche, toute en strates horizontales, est impressionnante ; dommage, c’est assez nuageux. De toute façon c’est beau partout, et en montant dans les terres entre deux fjords il y a encore de la neige partout. La patronne à Breidavik nous a indiqué un « natural hot pool » sur la route où nous retrouvons les français. Ils nous ont devancées un peu, et ils ont vu des phoques et des baleines (à l’endroit du bateau échoué juste avant de retrouver la route pour Patreksfjordur). Quelle chance ! A côté du pool naturel il y a une piscine (un peu tiédasse) ; le pool est magnifique, juste la bonne température et nous y passons un moment à bavarder à 4. Ça fait un bien fou, et ça réchauffe suffisamment pour qu’en sortant on n’a même pas froid. Ensuite, les paysages deviennent de plus en plus beaux et sauvages. On passe un col a presque 500m, il n’y a vraiment plus personne sur la route. Nous nous arrêtons souvent pour admirer le paysage. Sur la fin, je fatigue pour de bon, et j’ai du mal à tenir les yeux ouverts. Juste avant Isafjordur, la route passe dans un tunnel long de plusieurs km, très sombre, presque à voie unique (avec de garages), c’est mortel. A présent, il se fait presque minuit. La 1ère auberge est complète, mais nous trouvons de la place dans une autre, puis sans manger ni boire, dodo. |
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