Il n’y a guère plus de neige qu’en novembre quand nous étions venus à pied.

Dimanche : tempête au Rocher de la Grande Tempête Du parking à Foncouverte nous montons sur le chemin à 4x4 déneigé jusqu’au refuge de Ricou où nous sommes accueillis avec un petit noir et des œufs de Pâques. Ensuite, c’est la tempête avec massage rafraichissant par la neige transportée par le vent. Il était prévu de monter au Pic du Lac Blanc, mais Philippe part bille en tête droit devant, donc ce sera le vallon de la Cula et le Rocher de la Grande Tempête. En arrivant sur la crête, je m’apprête à contourner un petit rocher par la gauche, avant de m’apercevoir que cela me ferais passer par le vide, et qu’on est donc arrivé .
La descente aurait pu être bonne --- il y a neigé dans la nuit --- mais la visibilité est tellement nulle qu’on ne sait jamais si on monte ou descend, si on avance ou recule … ça finit par donner le haut-le-cœur. Arrivé au refuge, on troque même la traditionnelle bière de fin de course contre un thé bien chaud --- mais ce n’est pas de ma faute.

Lundi : Beau temps à la Pointe des Cerces Le matin c’est le grand beau temps sans vent. Nous pensions pouvoir nous laisser glisser plus au moins jusqu’au refuge Laval, 200m plus bas, mais il n’y a plus bcp de neige, c’est donc par une succession de portages et de petites glissades qu’on y arrive. Puis, la montée n’est pas très longue. Apres le premier tiers nous enquillons les traces d’un groupe de CAFistes --- merci pour le tracé bien agréable à suivre --- que nous rejoignons sous la pente finale. Nous montons sur la gauche vers les rochers où la pente est plus douce : il y a une 20aine de cm de neige fraiche qui commence à chauffer. Arrivés en haut, nous renonçons à suivre l’arête en direction du sommet et à la perspective d’une descente un peu plus émouvante : c’est pas mal traffolé et l’heure avance.
Au refuge Laval, c’est double ration de bière --- pour rattraper le retard. La route jusqu’au parking est seulement partiellement enneigée, et plus pour très longtemps.